Nouvelles pratiques
de l'art dans l'espace public

Une exposition sous le comissariat
de Baptiste Debombourg à la Galerie de l’ENSAPLV

VINCENT GANIVET
MARIE-JEANNE HOFFNER
VINCENT MAUGER
EDEN MORFAUX
MATHIEU VALADE

avec les projets de matali crasset et NICOLAS FLOC'H
dans le cadre de l'action Nouveaux commanditaires initiée
par la Fondation de France avec le concours d'Eternal Network

La salle d'exposition est ouverte
au public du 9 au 28 Mars 2015
du lundi au vendredi de 10h à 19h, samedi de 10h à 18h
Entrée Libre


École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette 144 avenue de Flandre 75019 Paris
+ 33 1 44 65 23 00
Métro Crimée ou Corentin Cariou
www.paris-lavillette.archi.fr

L'exposition

Eden Morphaux, «Open Sky Museum» - musée à ciel ouvert, vue intérieure, Saint-Herblain - 2013
Eden Morphaux, «Open Sky Museum» musée à ciel ouvert, vue intérieure, Saint-Herblain, 2013

L’art dans l’espace public est et demeure un enjeu pour l’architecte et l’urbaniste tout autant que pour l’artiste.

L’exposition à l’air libre :
un atelier de questionnement pour favoriser des réponses

L’art dans l’espace public est et demeure un enjeu pour l’architecte et l’urbaniste tout autant que pour l’artiste.

L’exposition à L’AIR LIBRE, présente de nouveaux types d’œuvres d’art dans l’espace public réalisées par 5 jeunes artistes émergents. Ces 5 projets constituent le prétexte et le cœur de cette exposition qui est pensée comme un atelier de recherche. Celui-ci propose des sources de réflexions et de documentations grâce à des diaporamas d’œuvres monumentales mais aussi des éléments graphiques de plans, de croquis, de maquettes 3d sortis tout droit de l’atelier de chacun des exposants. L’objectif est d’offrir aux étudiants de l’Ecole une plateforme de rencontre et d’échanges autour de leurs recherches, de leurs modes de travail, leurs démarches, leurs expériences. C’est une occasion d’aborder les questions et les relations indispensables entre une œuvre et son contexte, à l’image de ce qui met en question l’architecture dans le paysage.

Une conférence ainsi que des ateliers de travaux pratiques en présence des artistes ponctueront le temps de l’exposition. Ils seront l’occasion de revenir sur la spécificité de chaque démarche artistique.

Vincent Mauger, «sans titre», espace rempli de feuilles de papier A3 froissées en boule, 2006, installation in situ programme map XXl pépinières européennes, Chapelle du Bélian à Mons, Belgique
Vincent Mauger, «sans titre», espace rempli de feuilles de papier A3 froissées en boule, 2006, installation in situ programme map XXl pépinières européennes, Chapelle du Bélian à Mons, Belgique

Le 1% artistique : un vecteur de rencontre

Mathieu Valade, «Le temps de la nouvelle romance», installation en bois, Canada - 2012
Mathieu Valade, «Le temps de la nouvelle romance», installation en bois, Canada, 2012

L’enjeu majeur de notre
époque sur le plan
socio-architectural
est celui d’inclure l’art
contemporain dans la
ville, en apportant une
dimensions «sensible»
au quotidien.

« L’obligation de décoration des constructions publiques, plus communément dénommée « 1 % artistique » est une procédure spécifique de commandes d’œuvres d’art à des artistes. Elle impose aux maîtres d’ouvrages publics de réserver un pour cent du coût de leurs constructions pour la commande ou l’acquisition d’une ou plusieurs œuvres d’art spécialement conçues pour le bâtiment considéré. »

(Ministère de la Culture et de la Communication, Le décret n°2002-677 du 29 avril 2002)

Nous vivons une époque où, grâce au système du «1%», l’art et l’architecture ne cessent de se réunir. Chaque projet important de bâtiment voit désormais l’émergence d’œuvres d’art en son sein, réalisées par des artistes. L’enjeu majeur de notre époque sur le plan socio-architectural est celui d’inclure l’art contemporain dans la ville, en apportant une dimension « sensible » au quotidien.

Mais il arrive que les projets de 1% soient parfois très décriés par le public, parce qu’ils apparaissent imposés avec autorité à la population ou au contraire se retrouvent totalement ignorés. Incompris, ils sont aussi parfois peu entretenus. Le travail de l’artiste est complexe car bien souvent son espace d’expression est limité à un espace attribué par l’architecte et confirmé par le pouvoir politique, et il doit composer avec un cadre très établi tout en ménageant les désirs, les goûts, les susceptibilités, et parfois les méconnaissances culturelles des donneurs d’ordre.

Pourtant cette possibilité de réunir l’artiste et l’architecte sur un projet peut être une avancée productive et innovante pour l’avenir. C’est l’opportunité d’étendre encore et toujours une vision de l’espace plus adaptée à l’homme. En ce sens les Nouveaux Commanditaires, créés par François Hers en 1988, sous l’égide de la Fondation de France, œuvrent depuis 25 ans comme médiateurs entre toutes les parties, tant politiques, qu’acteurs sociaux et techniciens en faisant appel à des artistes pour imaginer de nouvelles formes de rapports à l’espace contemporain. 

Marie-Jeanne Hoffner, série GLOW CUTS, #green, papier fluorescent incisé, 60x90 cm, 2011
Marie-Jeanne Hoffner, série GLOW CUTS, #green, papier fluorescent incisé, 60x90 cm, 2011
Vincent Ganivet, «Polyorcétie», Rèves de monuments, installation en parpaing Salses, 2012
Vincent Ganivet, «Polyorcétie», Rèves de monuments, installation en parpaing Salses, 2012
Vincent Ganivet, «Polyorcétie», Rèves de monuments, installation en parpaing Salses, 2012
Vincent Ganivet, «Polyorcétie», Rèves de monuments, installation en parpaing Salses, 2012

De nouvelles pratiques de l’art dans l’espace public

certains artistes n’ont
pas attendu le cadre
légal et contractuel
d’une commande publique
pour s’emparer des
problématiques urbaines.

Il convient aussi de mentionner que certains artistes n’ont pas attendu le cadre légal et contractuel d’une commande publique pour s’emparer des problématiques urbaines. Certains proposent déjà des projets autour de ces questions. L’exposition propose d’être le prétexte pour étudier et échanger autour de ces exemples.

Pour éclairer cet enjeu de faire place à l’art contemporain dans l’espace public, l’exposition à l’air libre présente l’action artistique d’une nouvelle génération d’artistes « concepteurs » d’espace public de par leur démarche monumentale et exprimant un lien permanent entre l’architecture, l’espace urbain et le paysage. L’idée maîtresse de cette confrontation est de sortir des clichés tels que « l’œuvre d’art posée sur son socle» et de découvrir les tendances / démarches actuelles qui proposent une autre vision de l’art dans l’espace public mais aussi des interrogations sur le paysage contemporain. Cette exposition sera l’occasion de découvrir des projets audacieux tant du fait de leur conception que de leur mode de réalisation et de leur financement. Cette exposition est aussi une ouverture sur des liens et des échanges importants qui doivent se développer entre artistes et architectes pour mieux apprendre à communiquer dans le but de servir le projet.

Nous aurons à cette occasion l’honneur et le plaisir d’accueillir Eric Foucault, directeur artistique d’Eternal Network, médiateur agréé de l’Action Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France pour les régions Centre, Poitou-Charentes et Bretagne qui nous présentera une sélection de projets d’artistes dans l’espace public.

Générer une collaboration entre art et architecture

L’exposition est un atelier
de recherche ouvert aux
étudiants et au public.

L’exposition est un atelier de recherche ouvert aux étudiants et au public.
5 projets dans l’espace public, 5 artistes.

Seront présentés les projets aboutis en diaporamas d’images mais également les outils et le processus d’élaboration avec des esquisses et des éléments de travail ainsi que des oeuvres.

C’est un véritable privilège d’approcher de si près le travail de conception d’une oeuvre d’art, ainsi que son processus d’élaboration. L’occasion aussi de mieux le comprendre pour l’intégrer à la conception architecturale.

L’idée de l’exposition est de pouvoir sensibiliser les étudiants à la question d’une œuvre d’art dans l’espace public, grâce à cette plateforme d’échanges entre l’Ecole et les étudiants. Une conférence mais aussi des rencontres avec chacun des artistes leur permettront de préciser leurs connaissances.

Les artistes

Vincent Ganivet : artiste

Vincent Ganivet, dessine un territoire à mi-chemin entre l’accident et l’équilibre, l’oeuvre d’art et l’objet trouvé. Reprenant des formes élémentaires (le cercle) ou des principes architecturaux (la clef de voûte) il fragilise leur orthodoxie en les menant à un état d’instabilité. Vincent Ganivet est partie d’une histoire qui attend d’être écrite: l’histoire des artistes intéressés par le développement d’un corps hétérodoxe de travail dans lesquels les principes de construction et des formes élémentaires sont en vedette aux côtés de l’accident et l’humour. Vincent Ganivet est représenté par la Galerie Ivan Lambert à Paris, la galerie West Groenewegje à la Haye en Hollande.

vincentganivet.fr
yvon-lambert.com
westdenhaag.nl

«Je crois aux Miracles» Collection Lambert, Avignon 2010
«Je crois aux Miracles» Collection Lambert, Avignon 2010

Vincent Mauger : artiste

Les sculptures de Vincent Mauger ne se contentent pas de prendre place dans un site, elles le mettent sous tension. Le rapport au lieu est une composante intrinsèque du travail de l’artiste, qui prend le parti de questionner l’espace afin d’en révéler les points de rupture ou d’équilibre. De l’adéquation entre l’espace occupé et le volume proposé naissent des résonances qui sollicitent la sensibilité du spectateur. Celui-ci, happé par le jeu des surfaces, des vides et des pleins, fait l’expérience d’un paysage simulé dont l’échelle oscillerait entre l’infiniment petit et le gigantisme assumé.

Reprenant à son compte les modélisations 3D, Vincent Mauger crée un monde parfaitement ancré dans la matière tangible.

Qu’il s’agisse de bois, de parpaings, de métal, de brique ou de polystyrène, les matériaux sont travaillés au-delà ce que leur matérialité pourrait laisser présager. Avec une certaine économie de moyens et de procédés, la perception des caractéristiques de masse et de solidité se trouve souvent modifiée, dans tous les cas questionnée.

texte de Claire Taillandier Vincent Mauger est représenté par la galerie Bertrand Grimont à Paris

bertrandgrimont.com

«Le théorème des dictateurs», bois et métal, 5 mètres de diamètre, jardin des plantes - fiac 2011, Paris
«Le théorème des dictateurs», bois et métal, 5 mètres de diamètre, jardin des plantes, fiac 2011, Paris

Marie-Jeanne Hoffner : artiste

Depuis quinze ans, Marie-Jeanne Hoffner déploie une oeuvre présentant une grande variété de médiums : dessin, sculpture, installation, photographie, vidéo, collage, de matériaux, crayon, feutre, mine de plomb, ruban adhésif, placoplâtre, bois, etc. et de supports : murs, sols, vitrines, bâches en plastique, papier, etc. Très souvent réalisées spécifiquement pour les lieux où elles s’inscrivent, ses pièces entretiennent un rapport étroit avec l’architecture et le territoire, réinvestissant les plans et cartographies qui en constituent la représentation normée. Les réalités concrètes sur lesquelles reposent ainsi son oeuvre sont subtilement réagencées, détournées, distordues, jusqu’à faire émerger d’autres réalités parcourant les méandres d’un imaginaire flottant, mais gardant néanmoins la ligne: le dessin sous toutes ses coutures, fil rouge précieux…

Texte de Marie-Ange Brayer

extrait du texte Plis et déplis d’architecture ,Plans, ouvrage monographique, editions Roven.

Marie-Jeanne Hoffner est représenté par la galerie Payne Shurvell à Londres, elle enseigne à l’Ecole Nationale supérieure d’Art de Limoges.

payneshurvell.com

«Rue Eugène Sue» bois, 300x400x5cm, Centre Culturel les Dominicaines, Pont L’évèque, Paris, 2005
«Rue Eugène Sue» bois, 300x400x5cm, Centre Culturel les Dominicaines, Pont L’évèque, Paris, 2005

Eden Morfaux : artiste

Nommant ses oeuvres des « constructions autant architecturales que mentales », Eden Morfaux pose la question de la fonction de l’art et de l’usage de l’espace public. Interrogeant la place et les relations humaines dans la société ou encore l’architecture comme puissance symbolique, historique ou sociale, les constructions d’Eden ne cessent de se confronter au réel. Les problématiques des rapports entre architecture et sculpture sont extrêmement riches sur de nombreux plans : historique, esthétique, formel, théorique… Proches de certaines théories Situationnistes, ou encore des happening Fluxus, ses pièces invitent à un usage indéterminé et à l’expérience : elles révèlent l’espace, un possible, une impossibilité : une « construction concrète d’ambiances momentanées de la vie » (Guy Debord).

Eden Morfaux, est artiste, chercheur invité par le Groupe de recherche de l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes avec Claire-Jeanne Jézéquel, Jean-Gabriel Coignet et Véronique Verstreate, à l’ Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nantes Métropole (2010-2013).

Texte de Clément Nouet

edenmorfaux.com
openskymuseum.fr

«Fondations», Quartier des Carreaux, Villiers-le-Bel, bois, peinture acrylique, 22 x 25 x 0,4 m, 2008
«Fondations», Quartier des Carreaux, Villiers-le-Bel, bois, peinture acrylique, 22 x 25 x 0,4 m, 2008

Mathieu Valade : artiste

La pratique artistique de Mathieu Valade explore les rapports de contradictions existants entre les formes simples et les images qu’elles peuvent évoquer une fois détournées. La production d’objets sculpturaux ou de dessins, toujours avec un souci de mettre de l’avant une plasticité forte, se voit hybridée à des éléments de représentations simples (typographie, logos, pictogrammes, formes géométriques) dans le but de soulever de nouveaux potentiels d’interprétation. Plusieurs de ses travaux revisitent des genres, des modes de production ou même des œuvres issues de moments de l’histoire de l’art pour lesquels il a un intérêt tout particulier. Ainsi, une sorte de dialogue s’est installé dans sa pratique avec le minimalisme, l’art conceptuel et la modernité artistique en général.

Dans sa pratique sculpturale, l’œuvre vient souvent s’intégrer au lieu de manière à y puiser son sens ou à en souligner la fonction. L’échelle des objets confronte à la fois le lieu et le visiteur, par ses dimensions s’apparentant à celles du monument. Il en résulte une pratique voisine de l’in situ, où le contexte nourrit l’intervention et où l’intervention nourrit le contexte.

Géométrie rurale aborde l’idée de l’art géométrique dans le contexte d’un paysage champêtre et consistait à réaliser un corpus de quatre interventions voisines : deux prenant place aux abords d’un champ, une dans la partie boisée d’une érablière et de autre au bord de la mer. Le but étant de créer une tension entre l’objet artistique et le paysage qui lui donne son sens.


Mathieu Valade est artiste, enseignant en art plastique et directeur du Module des arts de l’Université du Québec à Chicoutimi au Canada

mathieuvalade.com
uqac.ca/modarts

«Géométrie rurale», Champ agricole, 3ème Impérial, Centre d’Art Contemporain, Roxton Pond, Canada «Géométrie rurale», Champ agricole, 3ème Impérial, Centre d’Art Contemporain, Roxton Pond, Canada
«Géométrie rurale», Champ agricole, 3ème Impérial,
Centre d’Art Contemporain, Roxton Pond, Canada

 

L’action Nouveaux commanditaires de la Fondation de France

L'action Nouveaux commanditaires initiée par la Fondation de France, permet à des citoyens confrontés à des enjeux de société ou de développement d’un territoire, d’associer des artistes contemporains à leurs préoccupations par le biais d’une commande. Son originalité repose sur une conjonction nouvelle entre trois acteurs privilégiés : l’artiste, le citoyen commanditaire et le médiateur culturel, accompagnés des partenaires publics et privés réunis autour du projet.

nouveauxcommanditaires.eu
fondationdefrance.org

"L’école Le blé", matali crasset
"La patate chaude", Nicolas Floc'h

Eternal Network

Fondée en 1999 à Tours par Anastassia Makridou-Bretonneau et Victoire Dubruel, l’association Eternal Network instruit et accompagne des projets d’art contemporain depuis leur définition jusqu’à leur réalisation et leur transmission.

Eternal Network invente des modalités nouvelles dans la production et la diffusion d’œuvres d’art contemporain. Avec l’ambition d’offrir au plus grand nombre la possibilité de découvrir les multiples formes de la création artistique d’aujourd’hui, Eternal Network affronte l’espace du réel dans ses différents aspects - l’environnement urbain, les établissements publics, les monuments historiques, le milieu rural.Eternal Network active ainsi la création artistique au cœur de problématiques actuelles :le développement urbain, les innovations économiques et écologiques, la transmission et l’apprentissage des savoirs, l’appréhension d’une mémoire et par extension d’une identité...

Eternal Network est médiateur agréé par la Fondation de France pour l’action Nouveaux commanditaires pour le grand Ouest : régions Centre, Bretagne, Poitou-Charentes, Pays-de-Loire et de 2013 à 2014 en PACA dans le cadre de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture.

En 2012, Eternal Network ouvre un lieu d’expositions, Eternal Gallery.

eternalnetwork.fr

Éric Foucault : directeur artistique d’Eternal Network

Après des études d’histoire de l’art à Tours (37), Éric Foucault se spécialise dans l’étude des projets artistiques réalisés dans l’espace public en intégrant en 1998 la section «Autres Espaces» de l’École supérieure des beaux-arts de Tours.

En 2001, il co-fonde avec l’artiste Sammy Engramer le collectif Groupe Laura dont il sera coordinateur, commissaire et rédacteur pour la revue LAURA, participant également au comité de programmation du festival Rayons Frais (Tours).

De 2000 à 2008, Éric Foucault collabore régulièrement avec l’association Eternal Network en tant qu’animateur d’ateliers, coordinateur de projets et commissaire associé. En 2009, il devient médiateur de l’action Nouveaux commanditaires de la Fondation de France pour le Centre et l’Ouest. Depuis 2014, il est directeur artistique d’Eternal Network.

Pour l’exposition À l’air libre, Eternal Network présente deux projets réalisés dans le cadre de l’action Nouveaux commanditaires.

La patate chaude est une micro-architecture imaginée par l’artiste Nicolas Floc’h, un abri pour des apprentis jardiniers en réinsertion professionnelle, en périphérie de Rennes.

L’école Le blé en herbe est un projet global de transformation d’une école dans le petit village de Trébédan (22). La designer matali crasset s’est appuyée sur la pédagogie originale des enseignantes pour rendre visible et renforcer le rôle social et culturel de l’école au sein du village. Elle propose un projet fondé sur l’idée du partage et du développement durable.

Baptiste Debombourg : commissaire de l’exposition

Artiste plasticien, enseignant titulaire en art plastique à L’ENSAPLV depuis 2011 en ATR, développant une pédagogie axée sur les pratiques de l’art contextuel, qu’il soit en 2d ou en 3d. L’expérience artistique n’est jamais détachée d’un contexte construit et vivant, qu’il soit question d’architecture, d’urbanisme et d’histoire ou de paysage. L’art est plus que jamais cet outil indispensable pour concevoir le réel, une sensibilité mais surtout une réflexion pour les architectes de demain.

Baptiste Debombourg est représenté par la Galerie Patricia Dorfmann à Paris , la Krupic Kersting Galerie à Cologne.

baptistedebombourg.com
patriciadorfmann.com
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